Flash cobra photo : guide pratique pour portraits et reportages en extérieur à Paris/Pantin
- Chems Laroussi
- 12 sept.
- 2 min de lecture
Bien utiliser son flash cobra : guide pratique
Introduction
En photographie, la gestion de la lumière est primordiale. Le flash cobra est un outil précieux, mais il n’est pas conçu pour toutes les situations. Contrairement au studio, où l’on privilégie plutôt des flashs de type monobloc ou sur générateur (que j’aborderai dans un prochain article), le flash cobra trouve toute son utilité en extérieur, en portrait ou en reportage. Compact et polyvalent, il peut être utilisé directement sur l’appareil ou en déporté, et son efficacité dépend surtout de la manière dont on le maîtrise.
Le flash cobra : définition et usage
Le flash cobra est un flash externe orientable et pivotant, plus puissant que le flash intégré de l’appareil. Il peut être utilisé :
sur boîtier (monté sur la griffe flash),
ou en déporté, déclenché par ondes radio ou via un autre flash.
C’est un outil pratique en extérieur ou lors d’événements comme les mariages, car il reste compact et facilement transportable.
Mode TTL ou manuel ?
En extérieur, notamment en reportage ou en mariage, le mode TTL est très utile : il calcule automatiquement la puissance nécessaire et permet de s’adapter rapidement aux changements de lumière.
En studio, le TTL est rarement utilisé. On privilégie des monoblocs ou générateurs, plus puissants et plus stables, pour un contrôle total de l’éclairage.
Les accessoires indispensables
Le flash cobra peut être accompagné de nombreux modificateurs de lumière :
Bols réflecteurs, diffuseurs et même boîtes à lumière pour modeler le faisceau.
Filtres de correction de température de couleur (gélatines) :
Orange (CTO) pour descendre vers 3200K et s’adapter à une ambiance tungstène (lustres de salle de mariage, par exemple).
Bleu (CTB) pour monter au-delà de 6000K et équilibrer une scène baignée de lumière froide.
Ces accessoires permettent d’harmoniser la lumière du flash avec l’éclairage ambiant.
Technique : direct ou indirect ?
Utiliser son flash cobra en éclairage direct est rarement flatteur : la lumière est dure, les ombres marquées. Le mieux reste l’éclairage indirect :
en rebondissant la lumière sur un plafond, un mur clair ou un accessoire (comme un bol beauté),
ce qui adoucit le faisceau et offre un rendu plus naturel et agréable.
Lors d’un mariage, par exemple, rebondir la lumière sur le plafond permet d’illuminer la scène de façon discrète, sans éblouir les invités ni déranger le sujet.
Précautions d’usage
La batterie : le flash cobra consomme vite, surtout en reportage. Prévoir plusieurs batteries ou un pack d’alimentation externe.
La discrétion : en mariage ou en événementiel, attention à ne pas gêner le public avec une lumière trop agressive. D’où l’importance d’un travail indirect et d’accessoires adaptés.
Conclusion
Le flash cobra est un outil incontournable pour le photographe en extérieur, en portrait et en reportage. Compact, flexible et compatible avec de nombreux accessoires, il permet de créer une lumière contrôlée même dans des conditions difficiles.
En studio, on préférera des solutions plus puissantes et stables comme les monoblocs ou les flashs sur générateur. Mais sur le terrain, lors d’un mariage ou d’un shooting en lumière naturelle contrastée, le flash cobra reste un allié indispensable.




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